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A 4h20 du matin, le conducteur du bus nous dépose à Samaipata. Il pleut, et il n'y a pas de taxi. On patiente un peu, puis on marche 2 km jusqu'aux Cabañas de Traudi, où on prend une chambre à 3, avec salle de bains, pour 15 USD. Les cabanes sont situées dans un beau jardin fleuri, et il y a même une piscine. On s'installe et on dort jusqu'à 11h00.
On sort manger l'almuerzo (repas de midi) au Media Vuelta, sur la plaza. On fait ensuite quelques agences touristiques pour prendre des renseignements sur la visite du parc national Amboro. On finit au Roadrunners, chez Olaf, un Autrichien qui a quitté son pays il y a 12 ans. Comme le temps est incertain, on laisse tomber le parc et on prend un tour d'un jour à "El Fuerte", une forteresse inca. Amélie et Thomas, deux Français, se joignent à nous.
On retourne chez Traudi en taxi, et le soir on mange un somptueux repas composé de salades, poulet, riz, légumes, etc. On lit encore un peu devant un bon feu de cheminée, puis on va se coucher.
A 10h00, Olaf vient avec sa jeep et on pose nos affaires à l'Hostal Paula, dans deux chambres avec salle de bains à l'étage (20 bolivianos par personne). On ne veut pas rester chez Traudi si la pluie nous empêche d'utiliser la piscine et de profiter du jardin.
Olaf nous fait un tour guidé du musée (20 bolivianos d'entrée, incluant le fort inca d'El Fuerte). Il en connaît un rayon sur les Incas, et c'est dur de se concentrer sur ce qu'il dit, tellement c'est dense en information.
On roule ensuite 40 minutes jusqu'au fort. Il y a là un rocher que les civilisations pré-inca utilisaient déjà. Il y a beaucoup de sculptures dans ce bloc de pierre qui, malheureusement, est fait d'une roche très friable que le vent érode très vite. Les Incas ont utilisé ce site, à plus de 2000 km de Cusco, comme "capitale" de l'est de l'empire.
De retour à Samaipata, on fait encore le tour de la plaza avec Olaf, qui nous montre quelques détails similaires à ceux du fort, comme les représentations symboliques du serpent. On prend l'almuerzo à notre hostal, puis on se promène dans le village. On retourne au musée afin de revoir quelques salles. C'est encore plus parlant après avoir vu le fort, mais c'est tout de même indispensable de le voir une fois avant. Le soir, on mange au restaurant brésilien Cafesino...
Après un bon déjeuner à l'hostal (inclus dans le prix de la chambre), on prend un taxi pou les cascades de Cuevas, à 20 km du pueblo (40 bolivianos l'aller-retour, temps d'attente inclus).
On arrive à Cuevas vers 10h20, et après avoir payé les 5 bolivianos d'entrée, on marche 15 minutes jusqu'à la première cascade. On va voir la deuxième, puis on revient sur nos pas pour se baigner dans la piscine naturelle de la première. Il y a quelques sandflies dans les environs, mais pas autant qu'en Nouvelle-Zélande.
De retour à Samaipata, on prend l'almuerzo au Media Vuelta, puis on retourne prendre nos bagages à l'hostal. A 14h00, on prend un taxi "expreso" pour Santa Cruz de la Sierra (25 bolivianos par personne). En route, on voit une quantité impressionnante de glissement de terrains dus aux fortes chutes de pluie du 3 juin. Heureusement la route a été dégagée, et on passe, parfois entre d'énormes rochers.
Le taxi nous pose à l'alojamiento Santa Barbara à 16h45. On prend une chambre triple à 60 bolivianos, avec salle de bains dans le patio. On fait un tour en ville. Ca nous fait beaucoup penser à une grande ville indienne, pleine d'échoppes, aux rues remplies de vendeurs ambulants. On voit le marché "7 Calles" (= 7 rues), puis on tourne un moment en cherchant un restaurant brésilien. Quand on le trouve enfin, il est fermé. On prend alors un taxi pour l'Avenida Cristo Redentor, une rue bordée de restaurants, et on mange d'excellentes pizzas au Capri. On revient à l'alojamiento en taxi, et on va se coucher.
On se lève à 7h30 pour aider Gabriella, qui repart cet après-midi en Suisse, à faire ses valises. On sort voir le petit marché artisanal, puis le grand marché Los Pozos, avant d'aller faire un peu de lèche-vitrine.
On prend l'almuerzo au Santa Ana: un buffet à volonté pour 10 bolivianos par personne. Repus, on prend un taxi pour l'aéroport, et après que Gabriella ait fait le check-in, on la regarde décoller. Le soir, on va manger un repas très moyen au Feliz, puis on va se coucher.
On se lève vers 9h00, et on déjeune devant notre chambre. On sort chercher un internet café ouvert (c'est dimanche...), et à 11h30 on s'installe devant des PCs... jusqu'à 20h30 !!! Au moins, les photos sont sur le site web, et le journal de bord qu'on avait avancé sur notre Clié est aussi transféré. Ouf ! Le soir, on va manger "chinois" au Guang Zhou: poulet-frites-légumes, avec une bière pour arroser le tout.
Ce matin on fait la grasse matinée jusqu'à 10h00. On passe à l'immigration pour faire prolonger notre visa de 30 à 90 jours, mais on apprend que les Suisses doivent payer 165 bolivianos pour ce service, alors que la plupart des pays l'obtiennent gratuitement. Dedzou l'arnaque ! On laisse donc tomber pour le moment.
De retour au centre, on va manger un "diente libre" au Tia Lia. Pour seulement 10 bolivianos par personne, on a de la viande, des légumes, du riz, des pâtes, le tout à volonté. Il n'y a que les boissons qu'on paie séparément, à 3 bolivianos le grand verre de jus de maracuja (fruits de la passion).
On passe à l'office du tourisme, où l'employée met 30 minutes à chercher l'adresse de LanChile, la compagnie aérienne chilienne, avant qu'on ne la trouve nous-mêmes dans les pages jaunes... On passe donc dans les bureaux (à LanChile, donc), et on change nos billets de retour sur la Suisse.
On veut aller se faire une toile mais toutes les séances sont à des heures qui ne nous conviennent pas. On décide donc d'aller manger dans une petite cantine pourrie qui vend des pâtes réchauffées, et quand ils nous amènent une minuscule bière et nous demandent 8 bolivianos, on décide de partir. Ils insistent pour qu'on paie la bière, qu'ils ont déjà ouverte en cuisine, et on finit par la payer le prix juste, soit 4 bolivianos. On retourne finalement manger au Guang Zhou: deux plats de poulet, un de riz, et une grande bière à 6.50 bolivianos seulement.
On se lève tôt. A 8h20 on part à pied pour le terminal afin de prendre le bus de 9h00 pour Concepción. Là, on nous dit qu'il y avait un bus à 7h30, et que le suivant, pour San Javier, est à 11h00 (25 bolivianos). Une fois de plus, l'information que nous a donné l'office du tourisme est erronée. On patiente en lisant et en discutant.
On part donc à 11h00 et on arrive à San Javier à 16h30. On décide de pousser jusqu'à Concepción ce soir, et on attend patiemment le bus jusqu'à 18h30. On arrive finalement à Concepción à 20h00 environ (10 bolivianos). On prend une chambre basique sans salle e bains à l'alojamiento El Turista, pour 25 bolivianos. On va souper au El Buen Gusto, sur la place.
On se lève à 9h30, reposés après les heures de bus d'hier. On s'achète du pain et on déjeune à l'hôtel. On visite ensuite l'église, magnifiquement restaurée entre 1975 et 1982. Elle a été originellement construite en 1756 par Martin Schmid, un jésuite suisse. Ce même Schmid a d'ailleurs aussi construit les églises jésuites de San Javier et San Rafael. Quel travail !
Un détail amusant dans l'un des tableaux représentant le chemin de croix est la présence en arrière-plan d'un homme muni d'une tronçonneuse et d'un camion chargé de troncs d'arbres. Les rénovateurs ont donc actualisé les peintures pour qu'elles soient plus parlantes à la population.
On prend l'almuerzo au Tarija, puis on saute dans le bus pour San Javier (10 bolivianos). On visite là aussi l'église, beaucoup plus authentique que la précédente, et restaurée de manière moins kitsch à notre avis.
On traîne dans le village, puis on saute dans un bus pour San Ramón, où on arrive vers 18h30 (8 bolivianos). On se pose dans un "restaurant", on y boit une bière, on joue aux cartes, et on soupe. Quand le bistrot ferme, vers 21h30, on va attendre le bus pour Trinidad au bord de la route. On attend finalement jusqu'à 23h45 avant que le second bus de la soirée accepte de nous prendre dans la cabine avant, pour 30 bolivianos.
Demain, si tout va bien, on arrive à Trinidad, la capitale du Beni. Venez découvrir l'Amazonie avec nous !