Accueil | Chuquisaca (Sucre), Bolivie |
En route depuis Potosí, on crève, et on arrive à Sucre, la capitale de la république bolivienne, vers 21h30. On s'installe à l'alojamiento El Plata, dans une chambre double sans salle de bains, pour 40 bolivianos. On soupe avec nos trois compagnons de voyage au restaurant chinois sur la place principale.
A 8h00, on prend un bus pour Tarabuco (20 bolivianos), un petit village où se tient l'un des plus beaux marchés de Bolivie. On y arrive en une heure et demie, dans des paysages magnifiques.
Dans les rues de Tarabuco, on trouve aussi bien des fruits que des habits en alpaga (un cousin du lama), ainsi que des habits de seconde main et de l'artisanat. Il y en a pour tous les goûts. Le plus intéressant est tout de même de voir les villageois faire leur marché vêtus d'habits traditionnels. Les femmes portent leur bébé sur le dos, dans une sorte de grand drap très coloré.
Isa et Gabriella font quelques achats de pulls et de gants en laine d'alpaga, puis on va voir le marché aux fruits et légumes. On prend un jus sur la place avant de remonter dans le bus pour Sucre.
De retour en ville, on se repose un peu (le shopping ça fatigue !), puis on va flâner dans les rues au coucher du soleil. Le soir, on retrouve Annick et Marc au Le Plaza, où on prend l'apéro, puis une bonne viande. Isa goûte même aux patates noires, pas si mauvaises que ça.
On se lève vers 9h00. Après un bon déjeuner à l'alojamiento, on passe à l'office du tourisme puis dans une agence de voyage pour planifier la suite de notre voyage. On fait un tour au marché, et, à 14h00, on monte dans un minibus pour la fabrique de ciment de Cal Orko, à 3km de la ville.
Il y a là le plus grand site de traces de dinosaures du monde. On paie l'entrée (25 bolivianos), puis, après avoir mis un casque, on entre. En creusant la montagne pour extraire du sable, les cimentiers ont mis à nu un mur penché à 72° regorgeant de traces. C'est la berge d'un ancien lac, que les forces tectoniques ont soulevé au cours de millions d'années.
Le guide est très compétent, et on voit des traces de brontosaures, vélociraptors, stégosaures, gigantosaures, etc. On voit même l'endroit où un vélociraptor a attrapé un pauvre herbivore. Un après-midi très ludique et instructif.
Le soir, on retrouve une dernière fois Marc et Annick avec qui on va manger dans un petit boui-boui sur l'avenue Siles. Miam.
Après avoir déjeuné, on prend un micro (minibus) pour le terminal de bus, où on achète trois billets pour Samaipata en "coche cama", ces bus de nuit luxueux (60 bolivianos). On passe ensuite au marché Campesino avant de revenir à l'hôtel préparer nos bagages.
On va manger l'almuerzo, puis on visite le cimetière de Sucre. Certaines tombes ressemblent plutôt a des haciendas, alors que d'autres sont des "tiroirs" avec une vitrine à l'avant. On est surpris d'entendre des mélodies électroniques sortir de ces tombes: beaucoup de gens ont amené des cartes musicales de fête des mères il y a quelques semaines.
A 16h30, on prend un taxi pour le terminal, et à 17h00, notre bus part. Il est très confortable, les sièges s'inclinent encore plus qu'au Chili ou en Argentine. On est vraiment surpris par les standards boliviens.
On va se relaxer dans les montagnes de la région de Santa Cruz, vous venez ?